47SOUL

[JOR] Shamstep

ARABIAN PANTHER

[FR] Ascension IBM to Breakbeat

MARIA VIOLENZA

[IT] Sicilian synth
jeu
13
juin
PORTES 20:00 DÉBUT 20:30

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SOIRÉE DE SOUTIEN À LA PALESTINE

Les béné­fices seront rever­sés à l’asso­cia­tion YAFFA, pas­se­relle entre la Suisse et la Palestine.

« Les Palestinien.nes de Gaza n’ont plus droit à la ville. Leurs villes ont été en grande par­tie détruites par les bom­bar­de­ments mas­sifs israéliens.

A Gaza, iels n’ont plus droit aux loge­ments car plus de 70% des habi­ta­tions ont été détruites. (…)

Iels n’ont plus accès au sys­tème de san­té, 30 des 36 hôpi­taux de Gaza ont été bom­bar­dés, sou­vent à plu­sieurs reprises. (…)

Iels n’ont plus d’écoles, 378 écoles détruites. (…) C’est l’effacement de tout le sys­tème d’éducation.

Iels n’ont plus de lieux de prière, plus de 100 mos­quées et églises ont été bombardées. (…) »*

Près de 40 000 per­sonnes ont été tuées dont 15 000 enfants et 10 000 femmes, plus de 76 000 per­sonnes bles­sées, dont 12 300 enfants. Le nombre d’enfants tués en un peu plus de 4 mois à Gaza était plus éle­vé que le nombre d’enfants tués en 4 ans de guerres dans le monde entier. Et ça conti­nue. Désor­mais, le gou­ver­ne­ment israé­lien uti­lise la famine comme arme.

Cette situa­tion est into­lé­rable ! Ensemble, par­ti­ci­pons à l’aide des popu­la­tions sur place en rever­sant tous les béné­fices de cette soi­rée de sou­tien à l’asso­cia­tion YAFFA qui tra­vaille acti­ve­ment à Gaza afin d’apporter de l’aide aux enfants et à leurs familles.

Ras­sem­blons-nous pour appor­ter une aide concrète au peuple palestinien !

Invi­tons tou·te·s·x nos ami·es·x, nos voisin·es·x, nos collègues·x.

À nous de leur dire : Gaza, Gaza : Genève est avec toi !

Pour aller encore plus loin, boy­cot­tons les entre­prises telles que HP, Cater­pillar, PUMA et AXA et aler­tons nos élu·e·s au niveau fédéral.

 

*Extrait du dis­cours de BDS à la mani­fes­ta­tion pour le loge­ment qui a eu lieu à Genève le 23 mars der­nier. Retrou­vez l’intégralité du dis­cours sur Ren­verse.co

 

47SOUL

47SOUL a semé à lui seul les graines du genre “Shamstep”. Le collectif musical palestinien s’est formé en Jordanie en 2013 en s’inspirant du hip-hop, de l’électronique et du R&B et en les fusionnant avec les sons de Dabke, une danse folklorique traditionnelle, et d’autres musiques roots Shaa’bi de la région du Levant.

Shamstep, leur premier EP révolutionnaire sorti en 2015, a non seulement contribué à inventer le nom du genre, mais a également permis à un nouveau public de découvrir la musique traditionnelle de Bilad Al Sham. Après avoir déménagé au Royaume-Uni, le groupe a publié son premier album, Balfron Promise, en 2018, et s’est produit en tête d’affiche et dans 160 festivals.

Le groupe s’est attelé à l’enregistrement de son deuxième album l’année suivante et en 2020, 47SOUL a sorti Semitics, qui les a vus collaborer avec des artistes tels que Lowkey, Fedzilla et Shadia Mansour.

Au cours de la décennie qui s’est écoulée depuis leur formation initiale, 47SOUL a parcouru le monde et s’est construit un formidable public dans les pays arabes mais également à l’international. Ils ont notamment fait des apparitions mémorables au Tiny Desk Concert de NPR et à la session de KEXP. Ils continuent à faire avancer le mouvement Shamstep avec leur son incomparable, leur énergie contagieuse et leurs paroles en arabe et en anglais qui poussent à la réflexion et explorent tous les thèmes, qu’ils soient politiques ou philosophiques, ou qu’ils appellent directement à la reconnaissance de l’humanité commune de tous les êtres humains.

ARABIAN PANTHER

Arabian Panther raconte l’histoire d’un guerrier solitaire luttant pour la paix et la justice. De l’hymne de la marche guerrière au banger teinté de gammes et d’instruments du Moyen-Orient : tout est question de Hafla !

Jouant sur scène masqué derrière un keffieh noir, il laisse la vedette au personnage qu’il a créé et montre son soutien à la cause palestinienne et à ses racines libanaises.

Il a depuis de nombreuses années la volonté d’explorer un large éventail de genres avec une approche de « transition rapide » : un véritable voyage entre BPM et vibes, de productions percussives à 90 bpm, 110 à 140 Italo Body Music, Slug rave, Techno et EBM, en passant par 150+Trance, Breakbeat etc. Cette polyvalence est aussi la touche particulière du « Toulouse GouffreClub » (le label et les soirées qu’il a créé en 2019 avec sa famille de musiciens toulousains).

Il a signé son premier titre sur le label techno palestinien « Ha rara » et a pu se produire deux fois à Ramallah et Haïfa en 2019. Après trois EP « Heart Filled With Sand » (2019), « Rise of the Panther » (2020), « The Way of the Penitent » (2021), et plus de 20 autres titres sur différents labels (Ritmo Fatale, Dischi Autunno, Hardfist, ComicSans, AreaZ, Soil Records etc.), il travaille sur un troisième EP, son premier album et un Live Act (A/V) pour 2024 .

MARIA VIOLENZA

Maria Violenza traduit la souffrance par des mélodies punk et synthétiques, un voyage en métro en sens contraire de Médine à La Mecque. Ça vous cloue au mur, les névroses s’accentuent, et l’accélération fatale des beats vous emmène dans le monde souterrain.
C’est de l’exorcisme moderne avec comme outils une boîte à rythme, un synthé, un looper et des riffs folkloriques arabes.

Son dernier album « Capelli di Caténe » (2022) évoque les choses lourdes, belles mais encombrantes dont on voudrait se débarrasser. Comme son titre, ce nouvel LP entremêle l’animosité d’un morceau, avec la mélancolie ou les menaces d’un autre titre. Un accrochage qui fait tendrement mal.
L’atmosphère de l’album a des relents de Sabbat, de cœur arraché violemment et offert avec générosité sur l’autel de la galère, qui rappelle à chaque personne que la fatalité a une mélodie, obsédante et familière, comme la musique de Cristina.

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En collaboration avec Le Rez Usine