JAMES HOLDEN x Elec­tron Festival

[GB] electro

Orphia

[GVA] Electro

Crowdpleaser

[GVA] Techno, disco
jeu
18
mai
Ouverture des portes 20:00
ENTREE : 22.-
Prélocs : 18.-
Membres PTR : 15.-
20ANS/20Francs : 20.-

Billeterie(s)

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Dès 16 ans révolus
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JAMES HOLDEN x Elec­tron Festival

Holden n'avait que dix-neuf ans et n'avait pas encore terminé ses études universitaires lorsqu'il s'est lancé dans une carrière professionnelle dans le domaine plus commercial de la dance music, lorsqu'un premier 12" (Horizons) a été repris par un label soutenu par Sony Music dans les années glorieuses de la trance en 1999. Une carrière internationale de DJ et de remixeur pour les stars (de Madonna et Britney à Radiohead, New Order et Depeche Mode) s'ouvre à lui, aidée par son propre label Border Community, fièrement DIY, et par un remix imparable de The Sky Was Pink de son protégé Nathan Fake, un hymne dance authentique qui, dans divers coins de la musique électronique, a fini par définir le son du milieu des années quatre-vingt.

Avance rapide jusqu'en 2023, et bien que le collage audio assemblé en studio de son nouvel album solo génériquement non contraint de musique rave pour un univers parallèle Imagine This Is A High Dimensional Space Of All Possibilities contraste indubitablement avec le dogme du groupe élargi et de la prise en direct de son prédécesseur adjacent au jazz, il semble également représenter un retour au passé musical de Holden, avec des clins d'œil subtils et des rappels à des moments notables de cette histoire sonore longue de vingt ans, ainsi que la contribution occasionnelle de membres plus larges de la famille live d'Animal Spirits. La mélancolie ondulante du dancefloor de In The End You'll Know, les arpèges cinétiques en spirale et les voix brumeuses de Trust Your Feet et Continuous Revolution réveillent le souvenir lointain de son ancienne carrière de DJ, tandis que les synthés et les tambours entraînants, les bruits païens et les synthétiseurs sont des éléments essentiels de la musique d'Animal Spirits, Les synthés et les tambours entraînants, le bruit païen, les cordes synthétisées et la nostalgie des miroitements de son époque phare, Inheritors, restent omniprésents (Continuous Revolution, Worlds Collide Mountains Form, The Answer Is Yes, Infinite Fadeout), bien qu'avec un éclat plus léger et plus brillant.

Avec une toute nouvelle série d'hymnes rave alternatifs prêts à être lâchés sur le monde, Holden (ainsi que certains artistes invités) reprend la route avec sa configuration live sur mesure, prête à l'improvisation, qui combine son propre ordinateur et son boîtier de synthé modulaire, conçus et imprimés en 3D, avec une sélection soigneusement choisie de modules de synthés et de plug-ins numériques auto-codés. Holden est un partisan de longue date du langage de programmation Max/MSP de Cycling74, qu'il a récemment utilisé pour créer un ambitieux environnement de séquençage et de synthèse modulaire destiné à faciliter ses performances en direct, qu'il prévoit également (conformément à ses impulsions collectivistes) de mettre à la disposition d'autres créateurs de musique en herbe via son site web.

Le live est plus riche en synthés et plus adapté à des contextes électroniques / dance (mais pas à des heures de pointe au milieu de djs). Il est hypnotique et pour la dance (optionnelle), très trippant + freeform, mais il joue "les hits" de tous ses albums.

Orphia

Orphia avoue qu’au début de sa pratique, il se sentait un peu seul dans cet univers électronique. « Mais plus le temps avance plus je me rends compte que Genève regorge d’artistes trop forts avec notamment Tchola qui m’apprend plein de trucs sur les systèmes modulaires en ce moment. » Ce qui fait vibrer Orphia ? Pouvoir faire de la musique sur de vraies machines, pouvoir partager une culture, il faut le dire, un peu geek et surtout, le faire librement.

Crowdpleaser

Il s'est autoproclamé « le charmeur de foule ». Et ça lui va comme un gant, tant les sons et beats que distille le renommé DJ genevois Crowdpleaser depuis près de quinze ans génèrent les sourires sur les pistes de danse. Auteur d'une trentaine de maxis et remixes depuis son premier album en 1999, Crowdpleaser aime se jouer des genres en oscillant entre techno et disco, avec un penchant pour les atmosphères aux noirceurs languides et sensuelles.